Pourquoi un élève peut avoir besoin de rééducation en écriture
La rééducation de l’écriture s’adresse aux écoliers, collégiens et lycéens, pénalisés dans leur scolarité par une écriture illisible, lente, fatigante, douloureuse.
Souvent, les troubles de l’écriture sont associés à d’autres troubles de l’apprentissage ou du développement : dyslexie, dysorthographie, dyspraxie.
Ils affectent également la moitié des enfants à Haut Potentiel Intellectuel (HPI).
À l’école, après la phase d’apprentissage de l’écriture (CP-CE1), vient le moment de l’automatisation du geste graphique. En parallèle, les enseignants demandent d’écrire plus et plus vite.
Parfois les bases ne sont pas bien en place : tenue de l’outil scripteur, appuis, tracés… C’est alors que les fragilités apparaissent au grand jour.
Elles font l’objet de plaintes du côté des adultes (manque de soin, problèmes de lisibilité et de vitesse) et de l’élève (douleur, refus d’écrire).
Quels sont les signes qui peuvent inquiéter ?
- Votre enfant écrit trop vite, sans contrôler son geste : son écriture part dans les sens.
- Ses cahiers sont mal tenus, avec une mise en page désorganisée et de nombreuses ratures.
- Il ne respecte pas les lignes, son écriture fait des vagues.
- Il est trop lent : il n'a pas le temps de noter ses devoirs, de copier ses leçons...
- Il se plaint de douleurs en écrivant : mal au bras, au poignet, aux doigts, à l'épaule.
- Les remarques des enseignants sont quotidiennes : manque de rigueur, travail peu soigné, trop lent...
Vous avez reconnu un ou plusieurs aspects de l’écriture de votre enfant dans cette liste ?
Quelque soit son âge, il est possible de restaurer son geste graphique et d’améliorer son écriture.